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Chroniques de Saint Ouen

27 décembre 2013

reaction aux déclaration de Mr Valls concernant Dieudonné

 voila le message que m'a refusé la modération de Libération en commentaire à la menace de Mr Valls de faire interdire Dieudonné.pour moi qui lisait libé depuis 25 ans c'est lourd de sens!!!

l'attitude liberticide de ce gouvernement prétendument de gauche est potentiellement porteur de désordre et, révèle la vraie nature des responsable qui nous gouvernent .Nous attendons avec gourmandise la reaction des belles ames pour lesquelles le concept de liberté d'expression est consubstantiel à la notion de démocratie et particulièrement à libé.Malheureusement le psittacisme journalistique que nous avons pu constater lors de l'explication de la quenelle assimilée à un salut nazi inversé, ne laisse rien présager de bon.Il semble que beaucoup de nos contemporains aient perdu le sens commun.

 

 

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5 mai 2012

A l'attention de Monsieur Vaillant Maire du 18 ème arrondissement de Paris

Commémoration des 150 ans des Misérables de Victor Hugo.

 En résidence actuellement à saint Ouen , il m’a été donné de voir à la porte de Montmartre ces derniers weekends un spectacle très singulier.     Sur les trottoirs  a lieu en marge du carré des biffins , un marché « des pauvres",  où se vendent des objets, récupérés le plus souvent dans les poubelles durant la semaine,  par des pauvres gens.
C’est dans ce contexte que vous avez, semble t’il, eu envie de participer à la commémoration des 150 ans des Misérables et d’une façon très originale,  puisque qu’ il s’est agi, comme dans le roman de Victor Hugo,  de disperser cette foule de miséreux à l’aide de gardes républicains à cheval. Quelle  bonne  idée, quel spectacle!    Ce matin l’intervention de la maréchaussée a consisté,  sur un trottoir bondé, rendu étroit en raison des travaux, à faire marcher de front deux gendarmes perchés sur des chevaux de selle français (race de chevaux parmi les plus hauts) afin de disperser les gueux qui,  sur des bouts de tissu,  proposaient leur marchandise de récupération. L'effet est immédiat puisque le risque de se faire saisir leur trésor engendre un mouvement de panique et de fuite que les touristes présents sur le trottoir saisissent mal,  ne maitrisant pas tout les aspects de notre folklore. Afin de faire un exemple,  et utilisant la technique de tous les prédateurs, consistant à isoler les plus faibles, nos gendarmes cernent un vieux monsieur avec un enfant (moins de 10 ans) et le bloquent contre la barrière.  Ils lui intiment alors  l'ordre de remonter tout le trottoir pour rejoindre une benne où déverser son sac plein de brimborions. Le dangereux malfaiteur et surtout la graine de voleur ne devant pas fuir, les 2 cavaliers les bloquent contre les barrières et ce pendant une trentaine de mètres. L’ enfant est paniqué et pleure, impressionné par des chevaux faisant 1m80 au garrot et au moins pour l’un d’eux un peu instable (je suis cavalier moi-même).
 Ces scènes monsieur le maire ont lieu toutes les semaines,  en plus d’être parfaitement inefficaces ces méthodes sont indignes et dangereuses sur des trottoirs étroits et noirs de monde. Inutiles car 10 minutes plus tard les trottoirs étaient de nouveaux réinvestis par ces vendeurs à la sauvette, dangereuses car j ai été témoin d un refus d’un des chevaux qui a brutalement reculé et engendré un mouvement de foule,  effrayant son propre cavalier. Faudra t il un accident pour que soit réévalué l’intérêt de cette pratique douteuse et symboliquement désastreuse ? Je vous rappelle que, pour la majorité d'entre elles, les deux mille chambres des  hôtels à proximité sont occupées par des touristes !!!!
Remarques : je connais l’argument qui consiste à dire que cette répression vise à protéger le carré des biffins: c’est très mal connaitre le problème. En fait les biffins achètent sur ce marché de miséreux  et revendent au carré.  Il leur sert en quelque sorte de fournisseur et les puciers, eux,  viennent acheter aux biffins les objets  plus nobles. C’est en somme un éco système.
Je ne disconviens pas que cela engendre des gênes pour les riverains mais cela ne justifie pas d’utiliser de telles méthodes.
Veuillez agréer monsieur le maire l’expression de ma profonde considération.

P.s : je vous invite à venir vous rendre compte par vous même incognito et si vous ne ressentez pas un sentiment de honte alors veuillez remplacer dans ma formule « ma profonde considération » par « mon profond mépris ».un citoyen socialiste qui refuse d’être désabusé!

P.s 2: je voulais donner une dimension humoristique à cette lettre pour exorciser mon sentiment de honte mais je n’ai pas pu.

6 janvier 2012

De la grande librairie en général et de la passion en particulier

 

 

 

L’émission « La grande librairie » nous a donné hier à voir une grande déclaration d’amour habillé de raison. L’amoureux était Michel Onfray, brillant philosophe, l’objet d’amour Camus, romancier prodigieux.

Tout était donc réuni pour que ce fut la fête aux idées. Hélas…

Pour témoigner de son amour, nous eûmes, de la part d’Onfray,  droit à une déclaration de haine à Sartre dans laquelle Camus semblait être l’outil de déconstruction. On pouvait pourtant penser que le lecteur avisé de  «  Par delà le bien et le mal » avait dépassé depuis longtemps cette vision dichotomique de la philosophie (la friction de deux silex produit l’étincelle sans qu’il soit possible d’attribuer à l’un ou l’autre des deux cailloux la responsabilité de la lumière). Sans doute mais l’affect a ce pouvoir, à l instar de la passion de déconnecter l’esprit critique, d’occire le penser contre soi, nous amputant ainsi d’une grande partie de notre raison. Nous avons tous été (serons faut être optimiste) amoureux passionnés, cet instant magique où le cerveau dépense une énergie colossale à rendre beau tout chez l’autre, même ce qui ne l’est pas. Puis vient l’amour, le néocortex cérébral reprend les commandes, et nous aimons l’autre malgré ses défauts ou à cause de ceux-ci. En ces temps de crise énergétique j’invite Michel Onfray à quitter la première phase pour rejoindre la seconde, être un penseur « écologique » en somme.

Non, Camus ne fut pas irréprochable dans son approche politique (philosophique?) de la question algérienne entre 1945 et 1958 et les torts de Sartre ne sauraient l’en dédouaner.  Cela n’enlève rien à son immense talent mais démontre, monsieur Onfray, s’il en était besoin, que Camus n’est pas le dieu laïc que vous voulez nous dépeindre. Il avait une excuse il souffrait de la même maladie que vous, la passion… mais l’identification ne s’arrête pas là, n’est ce pas ?

 

 

Ps/je ne suis pas sartrien même pas philosophe.

27 novembre 2011

Viva Morin

On  l’attendait, on savait qu'elle viendrait, comme Noel ou la Saint Valentin, elle nous était promise. Nous avions été souvent amusés, distraits par son arrivée. Nous lui trouvions une fonction cathartique, mais allait-elle posséder la même puissance cette année ? En bref le cru sera-t-il bon? Et bien oui et même très grand. Une sorte de super beaujolais nouveau entièrement artificiel mais bêtement charmant.               Je veux parler de la candidature folklorique à l'élection présidentielle. Nous avons connu Mouna Aguigui, Coluche... Mais là messieurs-dames, devant vos yeux éblouis -mais non vous ne rêvez pas- Mr Morin himself !  Non, non pas Edgar, Herve. Si si je vous jure!! Quel déconneur cet Hervé. Ça y est on peut se marrer, ouf. Ouarf ouarf. Avec F .Hollande aux primaires, on sentait qu’on partait sur du lourd pour cette élection. Monsieur je perds 20 kilos pour paraitre moins mou, semblait incarner la quintessence de la créature née du cerveau de communicants sur cocaïnes. Mais on retenait notre rire, pressentant une fin  beaucoup moins burlesque !!! Elle nous est toujours hélas promise! Mais Morin alors là, c’est Noel avant Noel. Morin est à la politique ce que la téléréalité est a la télévision, un néant hypnotique qui nous permet de mesurer nos abimes    Mais en se marrant. Alors mes amis a vos rires       
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